D'envie et de faim
Avant-hier quand je t’ai déposée
Devant cet hôtel place de la Sorbonne
J’ai perdu ma voix je devins atone
Ratant mon élan, râpant mon phrasé
Belle, avais-tu toi aussi les mains moites
Ton regard brillant retint-il les larmes
Que la discrétion qui est ton arme
Cachait comme Pandore dans une boîte
Mon cœur s’évanouit dans une implosion
Mais je voulais ressentir l’éclosion
De la fleur douce de ta séduction
Qui a germé en moi comme passion
Maladroit je balbutie avec peine
Echappe à contre cœur à ton parfum
Qui m’eût envoûté à en perdre haleine
De toi j’ai envie et de toi j’ai faim
C’est donc l’histoire d’un moment précieux
Que j’ai frôlé sans jamais le toucher
C’est le souvenir d’une minute ou deux
D’une ivresse que je n’ai su lâcher
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home